Ynis Witrin: L'île cachée
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Âmes de toute etnies, hommes et femmes venus de tous pays... Rejoignez l'île magique d'Ynis Witrin......
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

 

 - Namibe Stark -

Aller en bas 
AuteurMessage
Namibe Stark
Humaine
*Mercenaire*

Namibe Stark


Féminin
Nombre de messages : 1000
Age : 35
Localisation : The Land of Mist and Snow
Rang : Mercenaire, Commerçante
Race : Humaine
Date d'inscription : 27/05/2006

- Namibe Stark - Empty
MessageSujet: - Namibe Stark -   - Namibe Stark - EmptyMar 25 Déc - 21:51

IL s'agit de la version longue
de la fiche de Namibe.
A la suite de ce message-ci se trouve l'histoire
de Namibe en deux mots.


NAMIBE [ADELHEID] STARK


----------- ~¤~ --------------------------------
nom, prénom, origine, famille
----------- ~¤~ --------------------------------

Namibe Adelheid Stark est une humaine, née un 21 décembre, il y a de cela 19 hivers. Adelheid signifie « de haut rang, noble ». Elle est originaire d’une cité des plaines scandinaves, saisie par le givre et la neige une bonne partie de l’année. Une cité de glace et d’obsidienne, réchauffée par les ambassades seules, et autrefois dirigée par de nombreuses guildes d’assassins ou de mercenaires, aujourd’hui tombées.

Sa famille, les Starks, était l’une des plus grandes familles de cette cité, jusqu’à ce que les invasions démoniaques s’ajoutent à la délation de leur héritière, Namibe, et que la famille ne tombe de son piédestal. Le chef de famille, le père de Namibe, est mort il y a peu, des coups mêmes de sa fille… Leur emblème est un dragon, créature mythique qui, semblerait-il, ne soit plus si éteinte que cela… En effet, le sang de la jeune femme réserve bien des surprises…



----------- ~¤~ --------------------------------
profession
----------- ~¤~ --------------------------------

Autrefois assassin, puis Chevaucheuse, seconde de Dan Ryu dans la guilde, elle a déserté Ynis pour ne plus être que l’informatrice de celui-ci. Elle s’adonne aujourd’hui au mercenariat et vend de l’hydromel un peu partout, sur l’île comme en dehors de celle-ci… tout ce qui, grosso modo, rapporte de l’argent clinquant.


----------- ~¤~ --------------------------------
Description physique, puis morale
----------- ~¤~ --------------------------------



----------- ~¤~ --------------------------------
Namibe Stark a bien changé depuis son retour aux environs d’Ynis. Elle qui avait, sa vie durant, cultivé un corps puéril et sain en apparence, elle a perdu une partie de ce que ces efforts avaient su lui apporter auparavant. A présent, elle a le corps d’une combattante, sans en avoir, toujours, la musculature ou la carrure. De nombreuses cicatrices ont été gravées sur sa chair, douce porcelaine, profondes entailles venues rayer l’émail d’un corps autrefois si artistiques. Ainsi, aujourd’hui, ses bras, son ventre, ses épaules et son dos sont zébrés de longues cicatrices, dues à des coups de fouets reçus récemment encore. Son regard, qui masquait si bien chacun de ses sentiments, semble aujourd’hui animé d’une vie sans fin, insondable puit d’énergie combative et de volonté. Pourtant, Namibe n’a plus aucun but, sans doute pour la première fois de sa vie.


Si elle n’en a plus la douce perfection, Namibe a cependant gardé les attributs et quelques attitudes de ce monde de l’enfance souillée et pervertie. Sa taille est pour le moins modeste, atteignant laborieusement le mètre soixante, et son regard écarlate est animé d’une flamme pleine de fougue. Ses mouvements, toujours, on la souplesse de ceux d’un petit félin. Ses sourires toujours son le miel qui attise la convoitise du joueur… Elle est toujours portée par ses instincts, et cela se traduit dans son attitude par une sensualité qui n’est efficace que parce qu’elle n’est pas recherchée. Une sensualité qui, de plus, n’a rien de provocant. D’autant plus que le voudrait-elle, elle n’en aurait pas la possibilité étant donné que des attributs de la féminité, Namibe n’a vraiment que cette taille fine et appétissante, ainsi qu’une peau diaphane et satinée. Le petit fauve, à la chair recouverte du duvet de l’enfance, au visage avenant en dépit de la cicatrice qui barre dorénavant son nez et le haut de ses pommettes, n’a ni poitrine opulente, ni postérieur prometteur.

Elle n’est ainsi exhibitionniste que comme l’enfant qui agit avec sensualité sans le faire en connaissance de cause, que pour son plaisir ou son confort, à la différence de femmes qui s’exhiberaient pour séduire.

Elle n’a, de plus, jamais eu besoin de séduire pour obtenir des hommes, et n’a d’ailleurs jamais désiré non plus en obtenir… Certains hommes aiment les femmes enfants… Une fausse petite fille, un petit objet de plaisir passif et poussif. Qui a dit que Namibe attirait des hommes équilibrés ?



----------- ~¤~ --------------------------------

Moralement, son esprit est bien plus conflictuel que ne l’est son enveloppe où seules s’opposent l’enfance et les cicatrices. Du moins l’était-elle jusqu’à son retour. En Namibe luttaient autrefois deux entités : l’assassin, et l’être se cherchant, en quête de vie équilibrée. L’assassin est mort aujourd’hui, et a dans sa chute entraîné, comme bien souvent, l’être bon qui dormait en elle. Ainsi Namibe n’est elle plus unie que dans une espèce de Nature dénaturée : elle n’est plus rien de précis. Et cela lui convient tout à fait ! Elle n’est plus qu’une Mercenaire, vivant encore pour des valeurs matérielles. Elle a abandonné l’espoir de se trouver un but, et désormais ne vit plus que pour son hydromel, pour les armes et pour l’or. Elle s’est dégagée de tout camp, mais reste tout de même sensiblement portée vers le bien, étant données ses… fréquentations. Cependant, elle ne se conforme plus à un idéal qui ne lui correspond pas. Elle a chassé les vieux démons qui la hantaient, la rendaient instable et l’affaiblissaient. Elle a ainsi gagné en fougue, en impulsivité.

Elle est devenue beaucoup plus cynique qu’elle ne l’était du temps de sa Guilde, paradoxalement. Sans doute parce qu’à l’époque, elle croyait encore en quelque chose, en un ordre, simplement différent de celui des autres. Aujourd’hui, elle ne croit plus en rien. Tout est tombé, chaque mur qui enfermait sa conscience dans telle ou telle maxime s’est abattu pour ne laisser qu’un esprit hagard, destiné à l’errance et à la survivance plus qu’à la vie.

Elle a un sens du sacrifice qui lui vaut de nombreux problèmes. Elle se sacrifiait, et se sacrifie toujours à la moindre chose qui pourrait s’avérer utile. L’alchimie, à force de recherches et de tests sur elle-même, par exemple, est en bonne voie pour mettre un terme à ses jours. Mais elle n’envisage pas pour autant de ralentir ses progrès en la matière. Son énergie vitale, elle la dilapide à chaque combat comme si celui-ci devait être le dernier. Non elle n’a vraiment pas la moindre conscience de la valeur de son existence et de son corps. Sans doute est-ce un moyen de se rapprocher toujours un peu plus d’une mort qu’elle a promis de repousser… Un suicide lent, très lent, mais suffisamment bien caché pour ne pas la faire faillir à ce qu’elle jura.

Un autre caractère primordial de Namibe est cet esprit scientifique redoutable et froid. Derrière son masque de douceur se tapit un monstre de froideur et de curiosité malsaine. Elle dissèquerait n’importe quoi au nom de la science et du progrès, et cela quitte à n’en plus dormir des semaines durant. Son art du combat en est bien entendu très fortement marqué, puisqu’elle y fait test sur test, et joue de ses produits avec l’organisme même de ses adversaires. Elle s’est cependant beaucoup assombrie en ayant, sans doute, gagné en maturité. Sans vraiment prendre conscience de la valeur de la vie, elle n’accorde plus tant d’importance à sa destruction.

Enfin, le dernier point important à noter en ce qui la concerne est ce goût du Vice. Namibe aime les vices humains tels que la boisson, la luxure, et joue de ceux-ci avec une aisance désarmante. C’est sans doute ce qui l’a jusque là empêché d’aimer autrement que physiquement… Ou tout du moins ce qui a su séparer les deux. Si Namibe a déjà aimé, et si elle a déjà consommé cet amour avec un être cher, ça n’est presque qu’une heureuse coïncidence. Elle n’aime pas la beauté, ni la douceur. Elle n’aime que le plaisir, et l’âme humaine lorsque celle-ci semble désespérée. Douceur et désespoir s’accommodent laborieusement.


Qualités: Intelligente, Analyste de haut vol… Elle a également un grand sang-froid et elle se connaît très, très bien.
Défauts: Dotée d’une sorte de froideur scientifique, elle peut se montrer très individualiste et cruelle. Elle cède très rarement à l’empathie et à la compassion.


----------- ~¤~ --------------------------------
autres détails
----------- ~¤~ --------------------------------




Animaux de Compagnie:
Namibe en possède deux :
Obb/ Obsidian

Il s’agit d’un « Coursier de l’Ombre », ces créatures que possèdent les Chevaucheurs d’Ombres. Totalement indétectable lorsqu’il est en mouvement, la créature est parmi les plus grosses de sa race, du moins il est le plus gros du troupeau qui s’est lié à Dan et ses compagnons. Il fait en effet largement plus d’une fois et demie un homme robuste, autant dire qu’il paraît gigantesque face à Namibe.
Il est extrêmement possessif et en voudra à la vie de quiconque touchera sa Liée. Elle l’apprécie également beaucoup, même si leurs échanges sont souvent violents… Il lui apporte la part d’ombre qui lui manquait dans le monde par trop beau et lumineux d’Ynis. Quant à lui, c’est l’esprit méticuleux et le passé orageux de la jeune femme qui l’attire.
La Bête

Ce n’est pas un monstre, non il s’agit simplement du cheval de la jeune femme. Elle qui n’était pas le moins du monde à l’aise sur une monture, et qui ne l’est toujours pas, d’ailleurs, elle s’est prise d’affection pour cette chose au caractère bien trempé. Tout comme Obb, elle l’a obtenu, du moins « gardé » après une mission sur le Continent. Il s’agirait, si elle l’entretenait, d’une très belle bête, pourquoi pas d’un pur-sang. Mais il est crasseux, pouilleux, et fort peu docile. Aussi sa magnifique robe d’un noir profond est-elle en permanence souillée et emmêlée.
Tout comme Obb, il apprécie Namibe, parce qu’elle a beau lui hurler dessus, lui taper sur la croupe lorsqu’il ne la contente pas et le traîter de crados à longueur de temps, les rares moments d’attention qu’elle lui offre, il les prise énormément. Obb et lui sont un peu rivaux, et se craignent sensiblement.
Il est très couard.


Signes particuliers :
    - Ses yeux d’un rouge sanguin…
    - Son sang froid, à la manière de celui d’un reptile
    - Elle a une cicatrice qui lui barre l’intérieur de la main gauche, et va de son poignet à la naissance de son petit doigt.
    - Elle a une aversion particulière pour les télépathes


Pouvoirs :
    Pour ce qui est des pouvoirs, elle est toujours pyromancienne. Mais sa puissance en la matière s’est grandement développée lors de son voyage. Elle a acquis une maîtrise de cette puissance considérable, et, si elle aimait y avoir recours, tiendrait la dragée haute aux plus grands magiciens de ces terres. Le fait est que, n’aimant pas du tout cet héritage de sa famille, elle ne s’en sert qu’en dernier recours.



Elle possède des armes diverses et variées :
    - Elle possède une lance d’une grande solidité, et parfaitement équilibrée. Namibe est un très grand Lancier.
    - Elle a de nombreuses dagues que ça soit dans ses bottes, sur sa cuisse, dans ses manches… L’arme discrète par excellence, nécessaire à tout assassin digne de ce nom.
    - Elle a des aiguilles, enchâssées autour de ses poignets. Empoisonnées, elles servent de support aux poisons que son alchimie lui permet d’élaborer.
    - Elle se bat également assez bien à main nues, mais son corps n’étant pas des plus robustes, elle a beau être endurante, mieux vaut pour elle se doter de sa lance dans les combats sérieux.


Talents :
    Son talent le plus précieux reste sans nul doute l’alchimie. Elle a étudié cela lors de sa formation, dans la Guilde Blanche, et joue très volontiers les laborantines dignes de bûchers pour mettre au point des drogues et des poisons qui changent du tout au tout l’organisme humain. Si le sort avait voulu qu’elle soit douce et serviable, sans doute aurait-elle, étant données ses connaissances du corps humain, été un médecin fantastique. Mais ledit sort fit d’elle un scientifique froid et cruel… Aussi l’Alchimiste Blanc s’adonne-t-il très souvent à des expériences pour le moins douteuses, afin de pousser toujours plus loin son savoir en la matière.


    Elle n’est pas une grande artiste. La musique, l’écriture ne sont pas son fort. Dans l’ombre, toujours, elle préfère à cela des activités plus intimes, qui se font dans ses lieux clos, confinés… En particulier la création d’hydromel, un hydromel succulent dont elle vous cèdera volontiers un tonneau aux saveurs inégalables en échange d’une bourse bien rebondie, qui viendrait de vos mains tinter joyeusement à sa ceinture !


Dernière édition par Namibe Stark le Jeu 22 Mai - 12:16, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://niark-niark-niark.blogspot.com
Namibe Stark
Humaine
*Mercenaire*

Namibe Stark


Féminin
Nombre de messages : 1000
Age : 35
Localisation : The Land of Mist and Snow
Rang : Mercenaire, Commerçante
Race : Humaine
Date d'inscription : 27/05/2006

- Namibe Stark - Empty
MessageSujet: Re: - Namibe Stark -   - Namibe Stark - EmptyMar 25 Déc - 21:53

------------- ~¤~ -------------------------------------------
HISTOIRE
------------- ~¤~ -------------------------------------------


------------- ~¤~ -------------------------------------------
Namibe Stark
------------- ~¤~ -------------------------------------------

« Par pitié ! Aidez-nous »
Un sourire carnassier. Le combattant porte la main à sa ceinture et tâte du bout des doigts une bourse flasque, un peu trop vide à son goût.
« Nous vous donnerons tout l’argent dont vous avez besoin mais par pitié ! Sauvez notre maison ! »
Un soupir à présent, plein de condescendance. Le combattant décroche la bourse et la place, insensible, dans la main tendue et pleine d’espoir de l’homme éreinté. L’homme pourtant est plus grand, beaucoup plus grand que le combattant. Mais ils l’ont vu de loin, alors qu’il s’en prenait à un démon imprudent. Ils ont compris. Alors l’homme referme ses doigts sur la bourse avec un rictus douloureux et hoche la tête. Il est toujours douloureux de perdre de l’argent.
« Je compte sur vous pour la remplir »
Dit une voix de femme, douce et veloutée, s’échappant de sous la large capuche noire. Elle tourne les talons et, calmement, sa lance oscillant tout autour d’elle, elle s’approche des flammes qui dévorent la maison que la misérable petite famille pointe du doigt. A son approche, les flammes sont parcourues d’un frémissement… Qu’en est-il des êtres qui ravagent ceux qui n’ont pas encore fui ?

------------- ~¤~ -------------------------------------------
Avant la Guilde Blanche
------------- ~¤~ -------------------------------------------

--------- ~¤~ ---------------------------------
C’est dix-neuf hivers plus tôt que le Combattant, qui se trouvait être en réalité Namibe Adelheid Stark, poussa son premier cri. Héritière, seule héritière même, d’une famille d’aristocrates d’une cité d’ambassades scandinave, la petite Adelheid d’alors était promise à un avenir glorieux plein de clinquant et de gloire. Elle était la seule qui pourrait prendre un jour la suite de son père, le très puissant Lord Stark. Les choses, cependant, ne se passèrent pas tout à fait comme ils l’escomptaient. Nourrices et Précepteurs n’y firent rien, aucun d’entre eux ne parvint jamais à maîtriser la demoiselle.

La Cité dans laquelle vivait Namibe était un chef d’œuvre d’architecture baroque et de délicatesse. La plupart de ses bâtiments ciselés, hérissés de flèches et de gargouilles majestueuses, étaient faits d’Obsidienne ou de granit noir, ainsi que d’autres roches tout aussi sombres. Cela combiné à la neige qui tombait perpétuellement en ces lieux, la Cité avait l’apparence d’une fabuleuse congrégation de géants ombrageux, réunis sur des terres de cristal. Cette Cité était la mère d’enfants étranges, organe uni, palpitant de concert avec les cœurs des hommes assez sensibles pour le percevoir. Scellée par ses canaux gelés, elle était une splendide Venise prise dans la glace.
Et cela, il ne fallut pas bien longtemps à Namibe Stark pour le réaliser…

La petite fille voyait tout juste son sixième hiver tomber lorsqu’au cours d’une course poursuite rocambolesque dans le pavillon des Starks, elle échoua sur l’océan des toits de la cité. Elle fut sur le coup frappée par l’immensité de ces bâtiments vertigineux, que jamais encore elle n’avait vu de cette manière-ci. Presque instantanément, et ce en dépit du froid qui saisissait les membres de la jeune créature à cette hauteur, son regard écarlate comprit que son destin serait inexorablement lié aux toits de sa Cité puis, plus tard, à sa Cité même.

Elle n’avait pas eu tord. Les années, à partir de ce moment là, s’écoulèrent au compte-goutte pour Namibe, tant elle progressait dans sa manière d’évoluer sur l’ardoise, et dans l’admiration qu’elle lui vouait. Le lieu était sa Mère. La seule mère qu’elle aurait jamais. Elle ne se considéra plus dès lors comme ses semblables, et plus qu’une humaine, elle devint une fille des toits. Un félin, un chat de gouttière. Le regard, le cœur battant de la petite fille devint celui de la Cité. Elle n’aspirait plus, au cours de ses fugues de plus en plus rapprochées, et de plus en plus longues, qu’à monter toujours plus haut, et un jour enfin embrasser du regard la Cité toute entière. Elle ignorait tout des désirs humains, et ne recherchait la compagnie de personne. Pas parce qu’elle la trouvait désagréable, mais simplement parce qu’elle ne pouvait être qu’à ces géants d’Obsidienne, et que selon elle, ils ne toléraient nulle intervention des êtres à sang chaud. La petite fille atteignit les neufs hivers lorsqu’elle descendit, pour la première fois, de son royaume de toits…

-------- ~¤~ ---------------------------------
Ses fugues s’éternisèrent soudain beaucoup plus. Lorsque, après les hauteurs, ses bottes foulèrent la neige, la découverte fut si merveilleuse qu’elle ne pouvait quitter ce monde, cette vie que pourtant elle ne partageait pas encore, sans un pincement au cœur. Les habitants de sa Cité, Namibe ne les fréquentait pas. Qui d’ailleurs se serait attardé sur une petite fille à l’allure sauvage, vêtue de cette longue cape noire et chaude, et au regard si étrange ? Cela ne la dérangeait pas, sa Cité seule lui suffisait amplement. Elle l’aimait, parce qu’elle avait fini par vaincre ceux qui avaient été ses créateurs pour écraser l’homme et la vie comme elle se riait du temps et de sa fuite. La Cité ne mourrait pas, et ne changerait sans doute jamais. Du moins Namibe le pensait-elle, et ce fut sans doute, avec son mystère et son esthétisme si inquiétant, ce qui fit que la Cité marqua tant le cœur de celle qui était devenue l’enfant de la pierre.

Les Starks, elle n’en entendait plus parler autrement que de la bouche de soudards débitant leurs ragots, et l’idée même d’assumer son rôle d’héritière la répugnait au plus haut point. Elle l’oubliait, la tempe appuyée à l’Obsidienne glacée, prenant pour ceux de l’être minéral les battements ralentis de son propre sang, amplifiés par la morsure du froid. Le vent mugissant s’était fait caresse et manteau enveloppant, et les armoiries, la pâleur et l’endurance offerte par les lieux seraient les seules armoiries qu’elle porterait. Depuis cette époque là, Namibe abandonna définitivement le prénom d’Adelheid, trouvant ridicule cette misérable noblesse humaine, si loin de celle de la pierre.

L’événement qui l’attacha à sa neige, et la fit quitter ses géniteurs de façon irréversible, survint au cours de son neuvième hiver.

-------- ~¤~ ---------------------------------
Elle avait passé la nuit dehors, et l’Aube caressait tout juste les coudes exigus des ruelles de sa Cité lorsque, marchant silencieusement, la fillette aperçut la silhouette. Elle n’avait pas appris la crainte, et se contenta simplement de s’arrêter de marcher pour observer. C’était un homme, à en croire sa taille et sa carrure. Celui-ci cependant exhalait un parfum que la jeune fille ne connaissait pas encore. Celui des drogues.
L’homme la vit à son tour, et observa la créature qui le toisait, haute comme trois pommes, avec une sincère curiosité. Lui qui sortait, nauséeux, d’un salon confiné et étouffant de luxure et de vice, fut frappé à vif par la pureté de ce masque de porcelaine, et par ce regard incisif. Il s’approcha d’elle, étonné de ne point la voir reculer face à lui, et s’agenouilla pour l’observer. De près, elle pu voir qu’il n’était pas bien vieux pour un homme, bien qu’il avait facilement une dizaine d’années de plus qu’elle. Dans le regard sombre de celui-ci, Namibe lu une lueur qui lui était familière, et elle conclut que lui aussi, il était en quelque sorte un enfant de la pierre…

Il ne lui fallu pas plus d’une heure pour accepter de suivre l’homme dans les ruelles, et redécouvrit une Cité qu’elle aimait entière, dans les mots de celui qui allait devenir son mentor, son frère, son amant.


Dernière édition par le Mar 25 Déc - 21:56, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://niark-niark-niark.blogspot.com
Namibe Stark
Humaine
*Mercenaire*

Namibe Stark


Féminin
Nombre de messages : 1000
Age : 35
Localisation : The Land of Mist and Snow
Rang : Mercenaire, Commerçante
Race : Humaine
Date d'inscription : 27/05/2006

- Namibe Stark - Empty
MessageSujet: Re: - Namibe Stark -   - Namibe Stark - EmptyMar 25 Déc - 21:53

------------- ~¤~ -------------------------------------------
La Guilde
------------- ~¤~ -------------------------------------------


-------- ~¤~ ---------------------------------
L’homme se nommait Daeniel. Assassin de sa profession, il appartenait à une Guilde, la plus puissante d’alors. La Guilde Blanche en imposait à toutes les autres, non pas grâce au nombre de ses effectifs, mais bien grâce à leur solidarité, et leur expérience. Ils était tous très hétéroclites, venant de tous les pays possibles et imaginables, et chacun apportait une richesse humaine à ce ramassis de criminels et d’aliénés. Il n’en fallait sans doute pas beaucoup pour passionner une petite fille, mais l’intérêt que Namibe porta sur le champ aux frères de Daeniel, la façon dont elle les comprit et saisit leur mode de fonctionnement en étonna plus d’un. Après avoir lourdement insisté, décidant de devenir son mentor, Daeniel obtint de ses supérieurs que la petite fille devienne l’une des leurs.

La cérémonie qui devait faire d’elle la plus jeune, la plus improbable de leurs sœurs, eut lieu dans les catacombes qu’ils avaient coutume d’occuper. Au centre de l’immense pièce souterraine, à la lueur vacillante des appliques fixées aux murs trônait une jarre colossale emplie du sang de chacun des membres de la Guilde Blanche. Un rite initiatique, qui ferait d’elle un assassin.
On lui tendit une dague. Elle la saisit. On lui fit signe de procéder au rituel… Elle regarda Daeniel. Celui-ci lui sourit d’un air confiant et plein de chaleur. Namibe éleva la lame au-dessus de la paume de sa main. Elle la planta à la naissance de son petit doigt et descendit jusqu’à son poignet, la main agitée de spasmes douloureux. Elle posa la lame sur le rebord de la jarre et tendit, comme le lui avait expliqué Daeniel, son bras au dessus du liquide brun et odorant. Elle y referma sa petite main, d’épais filets de sang s’écoulèrent de son poignet pour rejoindre celui de ceux qui était désormais ses frères d’armes. Un murmure d’approbation parcourut ces derniers, admiratifs devant son calme et l’absence de larmes. Certains lui pressèrent les épaules ou l’étreignirent en la félicitant vivement. Au milieu de ce chahut, elle parvint à rejoindre Daeniel qui ne perdit pas une seconde pour l’attirer à lui et la serrer contre son cœur avec force. Elle s’accorda alors ses premières larmes, les premières depuis maints hivers. Daeniel la décolla de sa poitrine et saisit à sa ceinture l’une de ses dagues. Tenant celle-ci entre ses dents, il s’entailla à son tour la main, par-dessus la cicatrice déjà existante datant de sa propre entrée dans la Guilde, avant de saisir la petite main crispée pour y mêler leur sang. Une double allégeance. Elle entra en quelques minutes dans une Guilde, mais aussi dans une fratrie.

-------- ~¤~ ---------------------------------
Daeniel se fit un devoir de l’entraîner lui-même, mettant son âme à l’œuvre pour chacune de leurs séances. Il lui fallut des années pour faire de Namibe un assassin. Il la rôda à l’art du combat, et à celui du meurtre. A la luxure et au savoir-faire. Elle devint, plus que jamais, une ombre de cette Cité qu’elle chérissait tant. Mais il ne s’arrêta pas là, et ce fut lui aussi qui l’initia aux jeux de l’amour et au désir.

Ce fut au terme de l’un de leurs entraînements, alors que Daeniel portait la petite fille endolorie jusqu’à sa chambre, que celle-ci lui jeta ce regard si étrange. Lui qui s’était attendu à ce qu’elle s’étende sur son petit lit et y trouve du repos, il fut surpris de la voir, assise au bord, frotter ses pieds nus au draps blanc pour y faire des traces. Il s’était approché d’elle, et avait appuyé le front de sa protégée à son ventre.

Namibe aima. Elle aima Daeniel, puis chacun de ses frères. Physiquement ou via une simple et dévouée complicité, elle les découvrit, chacun unique et précieux à ses yeux, et su tirer d’eux les vers qui, s’enfilant les uns aux autres, composeraient le poème de son art. Celui de la mise à Mort. Elle emprunta à ce Daeniel, cet homme robuste, clair, sombre, ce côté implacable et propre. De Lord, un ancien aristocrate anglais, elle adopta les manières délicates et les gestes d’une infinie douceur, pourtant toujours mortels. Avec Lord, il y avait toujours celui que l’on nommait l’Irlandais, à défaut de mieux, à qui elle emprunta la fougue et la générosité… Avec les siens bien entendu. L’Orfèvre lui enseigna les bases de son métier, le travail des métaux et des poisons, pour commencer… Quant à Loup, un français, un exceptionnel combattant, celui qui dirigeait ce petit groupe, il lui inculqua l’âme des Guildes, leur but, leurs fondations…


L’Irlandais une musique…
Lord la noblesse…
L’Orfèvre le savoir faire…
Daeniel la rigueur…
Loup l’âme.


Namibe, elle, chercha sa voie longuement.

-------- ~¤~ ---------------------------------
Lors de son premier véritable meurtre, elle fit une découverte considérable. Elle avait alors vu douze hivers. La coutume voulait que l’assassin qui tuait pour la première fois conserve tout ce que possédait sa victime d’intéressant. Encore choquée par son acte, mais discrète sur le sujet, Namibe était restée assise de longues heures, adossée au lit de son mentor, à même le sol. Entre ses jambes relevées, elle avait entreposé tout ce que contenait le sac de sa victime, détaillant les objets du regard sans oser y porter la main. Il y avait parmi ces biens un grimoire. La fillette s’en empara…
L’intérieur du sac avait effacé, par bandes imprécises, la poussière qui le recouvrait. Elle y promena ses doigts, découvrant un peu plus une rune incrustée dans le sobre cuir de la reliure. Le sentiment qu’elle eut lorsque ses doigts vinrent s’égarer au rebord de la couverture, juste avant de l’ouvrir, fut semblable à ce premier regard qu’elle porta sur les toits. Elle allait découvrir quelque chose de très important.
Elle ferma les yeux, bloqua sa respiration puis ouvrit le grimoire.

Ses yeux s’abîmèrent quelques instants dans les lignes droites et artistiques qui couraient comme des portées de musique sur le parchemin, sans y entendre quoi que ce soit. Les mots se suivaient dans un désordre fabuleux, et seuls quelques ingrédients et ustensiles de cuisines ressortaient parfois au beau milieu de cet embrouillamini. La fillette était intelligente, et têtue. Ces pages, visiblement dénuées de sens, l’intriguèrent plus qu’elles ne la déçurent et des mots se formèrent en silence sur ses lèvres. Il lui fallait à tout prix comprendre ce dont il s’agissait.
Elle ne dormit dès lors que très peu, attachée à son œuvre. Et cela lui prit du temps, beaucoup de temps, étant donné son âge. Elle acquit cependant une logique et une grande finesse d’esprit, au fur et à mesure qu’elle se plongeait dans ce qui se trouvait être les arcanes de l’alchimie.

-------- ~¤~ ---------------------------------
Elle allait vite en besogne, et il ne lui fallut pas plus d’un an pour décoder à toute vitesse les ouvrages suivants, les étudier, les comprendre, et surtout les mettre en pratique. Cet art du changement, de la modification de la matière, de ses composant organique, était passionnant pour la fillette. Baroque, définitivement baroque. C’était un art, une science impie qui la rendait de plus en plus digne de sa Guilde, de ses frères, mais surtout de sa Cité. L’Ombre Blanche disparut au profit de l’Alchimiste Blanc.
Une année de plus, et elle entama ses propres recherches. Elle explora le corps humain et demanda à faire de plus en plus de missions pour tester sur ses victimes des produits, des réactions pour les noter et en tirer de précieuses conclusions. C’est à cette époque là que son esprit obtint la froideur et l’insensibilité de celui d’un scientifique. La jeune femme progressa ainsi à une vitesse telle qu’elle alarma son mentor. Celui-ci, la voyant dans ses plus mauvais moments, lorsque les drogues qu’elle utilisait pour ses expériences la malmenaient le plus, voulu s’interposer et la raisonner…

Et Namibe choisit le grand art.

-------- ~¤~ ---------------------------------
Ses recherches, elle les poursuivit seule. Et elle grandit seule aussi. Elle eut de nombreuses aventures au sein de la Guilde, et s’adonna à des soirées des plus douteuses dans les salons qui se pressaient, dans les bas-fonds de la Cité. Ce fut pour Namibe une période assez pauvre, au terme de laquelle elle retrouva son Daeniel. Elle avait changé, entre temps, et si son corps était resté proche de celui d’un enfant, quelques attributs en plus, celui-ci fut heureux de récupérer son Alchimiste. Ils devinrent des amants plus classiques, et leurs frères furent très heureux de la retrouver à leurs côtés.

Namibe avait alors vu dix-sept hivers. Elle poursuivit son métier avec plaisir et adresse, et devint l’un des plus redoutables assassins de sa Cité.

-------- ~¤~ ---------------------------------
Mais alors que les années passaient, dans le pavillon des Starks, tout semblait figé. Des recherches avaient été menées pour retrouver l’héritière disparue, nécessaire à son père. Celui-ci, homme de pouvoir, froid et de haute stature, nourrissait déjà pour ces Guildes qui couraient les bas-fonds un mépris souverain. Lorsqu’il apprit, de l’un de ses informateurs, que sa petite Adelheid était des leurs, le mépris se changea en haine. Il lui fallait détruire cette Guilde, et assurer sa succession quoi qu’il en coûte…

Nombreux furent leurs frères à tomber en un seul mois. Sur ordre du cœur de la Guilde, les assassins se dispersèrent et se firent discrets le temps d’une accalmie. Namibe et Daeniel optèrent pour une auberge où ils restèrent de longues journées et de savoureuses nuits, le regard perdu dans ces rues enneigées dont ils étaient tous deux privés.
A l’Aube d’une nuit particulièrement douce, le corps encore empreint du nectar l’un de l’autre, bu dans l’obscurité, Namibe s’était levée pour jeter un coup d’œil à la rue. L’homme, resté au lit, admirant avec un sourire absent la chute de reins et le dos duveteux de sa petite créature, sursauta au glapissement que celle-ci poussa soudain. En bas, deux hommes d’arme avaient bondi sur une silhouette qui lui était familière. L’homme, voûté comme à son habitude, lent et prudent, avait été surpris et immolé sur le coup. Les yeux pleins de larmes, une main sur ses lèvres scellées, Namibe fit face à un Daeniel curieux qui, tout aussi nu qu’elle, la rejoignait.
Ils avaient tué l’Orfèvre. Portant ses bottes et une simple chemise, elle le suivit dans les rues gelées, armée de sa lance.

Le combat n’en fut pas un, mais plutôt une boucherie. Un instant suffit à Namibe pour reconnaître le blason de son père, sur leurs adversaires. Lord leur apprit, le regard chargé de tristesse, que leur frère musicien, l’Irlandais, avait joué son dernier air… Lui aussi tomba.

Les siens tombaient comme des statues que l’on abat.
Tentant de les sauver, Daeniel l’entraîna plus loin. Ils coururent longtemps dans les ruelles dont les tapis de cristaux étaient souillés du sang de leurs frères. Ils débouchèrent alors sur une autre petite placette, où ils finirent par être tous deux acculés. Un claquement, une odeur de poudre, et Daeniel s’effondra devant elle.
Elle se rua sur lui et de ses mains, effleura son torse pour trouver la plaie à endiguer, en vain. Les larmes de la jeune femme s’écrasaient sur le visage déjà trop pâle de son homme. Elle l’embrassa, tremblante et fébrile alors qu’il lui arrachait une promesse : celle de recommencer une vie, ailleurs. Une vie de bien, loin des criminels qu’ils étaient tous. Il avait dans l’espoir qu’elle survive ainsi et qu’elle les oublie.
Elle accepta, et, des ailes de sang s’étendant déjà sous lui, Daeniel s’en fut à son tour.

Les Starks n’avaient pas prévu de la tuer mais de la récupérer. Le second de son père fut donc chargé de la ramener au pavillon… Ce qui lui coûta sa vie...


Dernière édition par le Mar 25 Déc - 21:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://niark-niark-niark.blogspot.com
Namibe Stark
Humaine
*Mercenaire*

Namibe Stark


Féminin
Nombre de messages : 1000
Age : 35
Localisation : The Land of Mist and Snow
Rang : Mercenaire, Commerçante
Race : Humaine
Date d'inscription : 27/05/2006

- Namibe Stark - Empty
MessageSujet: Re: - Namibe Stark -   - Namibe Stark - EmptyMar 25 Déc - 21:54

------------- ~¤~ -------------------------------------------
Sur Ynis Witrin
------------- ~¤~ -------------------------------------------

-------- ~¤~ ---------------------------------
Namibe était partie. Un train la fit traverser le continent, jusqu’à l’embarcadère de l’île secrète d’Ynis. L’un des documents décodés lui apprit son existence, et elle désigna ce lieu comme celui de sa rédemption. Elle eut tord.

Elle intégra la Guilde des Chevaucheurs d’Ombres lors de la création de celle-ci, et devint la seconde de Dan Ryu. Sur Ynis, Namibe tenta d’étouffer l’assassin qui sommeillait en elle, elle joua le rôle d’une femme ordinaire, d’une combattante du bien, sans qu’un seul instant son âme ne l’accepte vraiment. Elle subissait sa promesse comme une torture, obsédée par sa Cité abandonnée, rêvant chaque nuit de l’Aube qui vit la fin de ses frères… Ruminant jour et nuit une vengeance qu’elle n’était pas en droit d’accomplir… La haine grandit en elle.

Elle fit des rencontres sur Ynis, qui plus ou moins la marquèrent. Syamoc, Cronos, Fenrir… Dan, Zane… Autant de figures qui restèrent en son esprit comme les amarres auxquelles elle désirait s’accrocher pour ne point sombrer. Mais toutes finirent par disparaître. Zane même, qui avait prétendu la connaître et être capable de la mener dans le chemin qu’elle avait juré d’emprunter, finit par la laisser à son tour…

La jeune femme se concentra alors sur sa guilde, voyant en Dan un homme capable de devenir son frère à l’instar de Daeniel, de Loup… Mais lui non plus ne fit taire la lame de fond qui à tout instant menaçait de la submerger. De plus, sa santé se détériora très vite, les crises, durant lesquelles elle crachait caillots sur caillots de son sang saturé en poisons, se resserraient et se faisaient toujours plus violentes. Elle attribua ceci à l’alchimie, mais n’était pas sans se douter que le conflit qui régnait en elle n’y était pas non plus étranger.

Il lui fallait trouver la solution.

Le Tuer.


------------- ~¤~ -------------------------------------------
Lord Stark
------------- ~¤~ -------------------------------------------

-------- ~¤~ ---------------------------------
Namibe quitta l’île.
Elle revint sur ses pas, près d’un an après son départ, et regagna les ruelles rêvées tant de nuits. Il lui fallait en finir avec cette histoire, et le seul moyen était d’enfin mettre un terme à l’existence de celui qui était à l’origine de toute cela. Elle devait tuer son père.
Arrivée dans l’Auberge où elle logerait le temps de préparer l’opération, elle retrouva Loup, qui comme elle avait survécu. Cela aviva son cœur, sa haine… Sa soif de vengeance.
Il l’aida, heureux de participer à l’ultime mission de leur Guilde. Tous deux firent des repérages dans une Cité qui avait grandement changé. Les assassins, les Guildes avaient toutes été dissoutes, après la leur, par les invasions démoniaques, qui ici comme ailleurs avaient modifié l’ordre établi. Lord Stark quant à lui avait tenté de lutter contre eux comme contre les Guildes, et avait cette fois-ci essuyé un échec cuisant. Son domaine se réduisait à présent à une tour seule, dans laquelle l’homme s’était enfermé, protégé par ses hommes d’armes.

Il ne fallut pas beaucoup de temps à Namibe et à Loup pour mettre au point leur plan, ni même pour atteindre, enfin, le seigneur des lieux. Alors que l’homme combattait en bas, occupant les garnisons de gardes, la jeune femme, elle, s’était attaquée à son père, au sommet de la tour. C’est à coup de sarcasmes et de moqueries que celui-ci la reçut. S’engagea alors un combat de pyromanciens, entre le père et sa fille, qui fut pour cette dernière des plus douloureux. Elle écopa de violents coups de fouets, au ventre, au dos, au visage… De nombreuses brûlures, et fut humiliée par son père jusqu’à ce qu’enfin, elle parvienne à lui porter un coup mortel…

Elle s’échoua sur les toits, retrouvant son origine à l’instant où elle se sentait mourir, entourée du souvenir de ses frères, de leurs sourires et de leur reconnaissance…

Obb, sa monture, un Coursier de l’Ombre obtenu grâce à Dan Ryu, lui sauva la vie, et la ramena en quelques semaines aux abords de l’île d’Ynis. Il n’avait pas ramené la jeune femme telle qu’elle était partie. Le corps d’un assassin, qu’elle avait enfin pu tuer en immolant son père. Un corps qui aurait du œuvrer pour le bien… Alors que toute conscience morale avait fini par le quitter.
Elle n’était plus une Chevaucheuse, elle n’était plus un assassin.


-------- ~¤~ ---------------------------------
Elle n’est plus que ce Mercenaire qui demande à ces paysans de l’or en échange du sauvetage de ce qu’il reste de leurs maisons. Plus qu’une mercenaire.



Pour ceux qui voudraient avoir des détails sur certains points de l’histoire, il y a ces trois nouvelles de postées sur le forum, qui s’attardent chacune sur un moment particulier :
- Une nuit. Puis l’Aube : Daeniel y raconte la vie de Namibe dans la Guilde Blanche, jusqu’à la dissolution de celle-ci.
- La Chimère exprime le conflit qui a saisi Namibe sur Ynis, et montre son état avant de partir de l’île.
- Retour raconte en détail le départ d’Ynis, ainsi que l’opération menée pour tuer Lord Stark.
Revenir en haut Aller en bas
http://niark-niark-niark.blogspot.com
Contenu sponsorisé





- Namibe Stark - Empty
MessageSujet: Re: - Namibe Stark -   - Namibe Stark - Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
- Namibe Stark -
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ~ Namibe Stark ~
» Kilyis Felagund vs Namibe Stark

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ynis Witrin: L'île cachée :: *~~*Avant Tout*~~* :: Votre Personnage-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser