Le retour de souvenirs d'enfance cuisants

Ces derniers temps Arwana avait du mal à tenir réellement debout. Fatigue et douleur s’accumulaient. Non seulement elle avait combattu sur le continent auprès de Zane, un individu fort mystérieux mais qu’elle appréciait déjà énormément malgré le coup bas qu’il lui avait joué, et d’autre part, elle avait participé à la mission qui visait initialement à sauver un village d’hommes mais qui avait finalement tourné au drame. Ainsi, épuisée aussi bien physiquement que mentalement, elle avait décidé de se prendre un peu de temps pour elle et elle demanda à Lily de l’emmener aux dolmens enchantés, ce lieu où l’énergie fusait en tous sens, et où elle avait appris, grâce à Wilyn, à se ressourcer. Bien sûr depuis l’épisode du continent, la nymphe avait eu du mal à accepter de mener notre palefrenière en terre potentiellement hostile. Elle avait pourtant céder face à l’insistance de cette dernière.

Dorian, lui vampire assoiffé de sang ne trouvait plus rien à se mettre sous la dent depuis près de trois jours. Il était résistant, mais à la frustration commençait tout de même à se mêler la faim et la fatigue. Il voulait se déplacer à nouveau comme avant et même ses dons avaient diminués. Il errait ainsi le long des terres désertiques, de la forêt et autres lieux qui lui étaient familiers, mais rien. Aucune victime ne se faisait voir. Il finit cependant par atterrir en un lieu où une étrange énergie se faisait ressentir. Il était déjà venu en ce lieu enchanté et avait senti ses forces se décupler considérablement. Les Dolmens enchantés, qui se situaient après la forêt drue et d’accoutumée bien remplie de nourriture juteuse et au sang sucré tout comme il aimait.

Arwana traversa les bois, comme elle avait voulu le faire la fois où elle avait rencontré Zane. Il fallait le dire elle espérait toujours le voir, le rencontrer à la fois pour prendre de ces nouvelles mais aussi pour se venger du coup bas qu’il lui avait fait. Ne serait ce qu’en lui disant ses quatre vérités en face. Mais ce ne fut pas le cas elle ne vit personne pas âme qui vive, cela tait d’ailleurs très étrange. La clairière où se trouvaient les dolmens était elle aussi déserte, amis Arwana laissa son don d’empathie fuser, afin de repérer d’éventuels être cachés. Puis lentement elle s’approcha de ce lieu magique et remplit d’énergies. Au premier dolmen, elle perçut les émotions d’une autre personne. Une autre aura, mais celle-ci n’était pas vraiment pure. Elle était sombre et surtout faible, mais de puissance grandissante. Il était vrai que les dolmens et la conjecture des éléments à cet endroit développaient les dons de tout le monde. Elle se fit alors plus prudente. Elle ne se méfiait pas vraiment mais restait sur ses gardes. Elle avait emmené sa lance et son carquois avec elle au cas où.

Dorian s’était assis en tailleur sur l’un des dolmens. Le dos tourné, ses ennemis pouvaient le surprendre comme ils le souhaitaient, si tant est qu’il ne s’aperçut pas de leur présence avant. Son énergie lui revenait. Les énergies telluriques couplées aux pensées focalisées sur la belle sauvageonne Liudmila lui redonnaient des forces. Il sentit ainsi, sans peine aucune, la présence de quelqu’un qui arrivait dans son dos. Il ne bougea pas, il aimait les défis. Malgré sa faim, ses habitudes, il ne les perdait pas.

Elle ne remarqua pas l’homme assis en tailleur face à elle. Elle n’aurait vu que son dos, et distinctement en plus. Mais elle ne comptait plus sur son don, qui s’était fortement développé depuis son arrivée sur l’île, mais les dolmens regorgeaient des émotions des morts et âmes qui erraient dans les alentours, ce qui court circuitait quelque peu ses ondes à elle. Ainsi, seule sa vision et sa prudence feraient les choses. Néanmoins, elle venait justement recharger ses batteries parce qu’elle se sentait vidée avec els derniers évènements, ainsi, elle ne vit rien et passa juste à côté de Dorian sans le voir.

A son odeur, une petit elfe…hum…quel délice, il allait se régaler. Elle dépassa à peine le dolmen qu’il se jeta sur elle. Il l’avait attendu accroupi dans les dernières secondes. Imprudente petite dévergondée. Puis sa manière de s’habiller ne faisait qu’attirer encore plus le vampire. Il passa une main sur sa bouche pour lui fermer le claper, et son autre bras se déroula autour de sa taille. Il huma l’odeur de son cou. Un sourcil se leva ! Cette odeur lui était familière.

« Lâche moi sale cloporte ! », dit alors Arwana, sans même savoir de qui il s’agissait.

La manière de l’agripper n’était cependant pas coutumière ni amicale. Elle pouvait donc se permettre les insultes. En outre il bloquait le moindre de ses mouvements, ce qui agaçait notre palefrenière au plus haut point. La seule fois où elle s’était sentie désarmée ainsi, c’était lorsqu’elle était petite, toute petite.

En un lundi printannier, Faust, le scientifique maléfique (ou presque), arpentait les marécages les plus dangereux du continent. On lui a confié la mission d'aller faire des recherches sur place. Ses supérieurs connaissent bien ses compétences, ils n'y avait donc aucunes inquiétudes à avoir. La nuit était tombé, et les étoiles étaient visibles à une heure pourtant peu tardive. Le sourire bienveillant, il arpenta les marécages tout en schématisant les quelques espèces vivantes. Etrangement, seule la flore était vraiment dangeureuse. Les plantes carnivores, énormes, ont failli croquer plus d'une fois le scientifique. D'un geste vif, à chaque fois, il se mettait hors de porté et se mettait à redessiner la chose avec ses principales propriétés. Il continuait ainsi jusqu'à arriver devant de gigantesques pilliers. La forêt formait une forme ronde, comme pour donner la place à ceux-ci pour s'imposer. Il s'approcha un peu plus des dolmens, et y vit des inscriptions étranges. C'était d'anciennes écritures. Faust passait son long index sur les lettres incrustées dans la pierre. C'est alors qu'elles se mirent à briller d'un bleu ciel, aussi brillant qu'une lueure pur. Un esprit en sortit, émanant une puissance magique extraordinaire.
Faust, plus surpris que satisfait, laissait ses yeux devenir aussi longs que deux boulets. Sa bouche laissait échapper un filet de bave devant un tel plateau. La présence magique, de forme féminine, de petite taille et d'allure naïve, le corps fluorescent, s'exprima.

"Nyaaah !"

Faust ne put s'empêcher d'échapper un rire puis une réplique singlante:

"T'es pas un peu simplet toi ?"

C'est alors que deux présences se firent bientôt sentir par la puissance magique qu'elles émanaient. Il se précipita derrière un des dolmens. Le -visiblement- esprit le suivait. Les deux présences se rassemblaient petit à petit pour finir par se concentrer en un point. En entendant une plainte, il se doutait bien du fait que l'une des personnes se faisait agresser.

"NYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!"

Un hurlement de gamine fut poussé par l'esprit. Faust, bouche bée, la regarda sans réagir pour autant.

*Cette saloperie...*

Il s'était fait repéré. Il n'avait d'autres choix que de sortir de sa cachette. Cependant, il ne voulait pas utiliser la force pour dévorer les pouvoirs magiques qu'il y avait par ici. Il se mit à rétrécir, rétrécir, rétrécir, jusqu'à faire la taille d'un scarabée. Il courut plus loin pour pouvoir voir la suite des actions.

Dans tous les cas, si un combat allait se déclencher, il n'y aurait qu'un seul vainqueur. Faust attendait ce moment pour se faciliter la tâche.

.Une odeur familière ? Oui mais il y avait de cela bien longtemps, cela ne pouvait pas être possible ! En plus, il tuait toutes ses victimes. Il fit alors avec et ses mains devinrent baladeuses. Arwana , vêtues d’un pantalon et d’un haut très serré, tenue qui lui servait lors de ses sorties pour être à l’aise dans les combat, put alors sentir la main du vampire descendre allègrement vers son intimité. Automatiquement, celle-ci se concentra, et activa son don de télékinésie pour faire voltiger le démon qui s’était saisi d’elle. Et en même temps qu’elle lançait toute la puissance du flux magique qui montait en elle, elle répéta.

« Je t’ai dit d’ôter tes sales pattes de moi sale cloporte !!!!! »

Au même instant, les deux combattant, Dorian qui avait voltigé trois mètres plus loin, en émettant aucun son et Arwana toujours à la même place, qui n’avait pas bougé, entendirent une plainte aigue. Un « Nyahhh » qui sortait d’on ne sait où. Tous les deux se figèrent. Dorian regarda derrière lui, et ressentit une présence. Arwana de même mais ce qu’elle nota le plus c’est qui était Dorian. Elle resta figée, le fixant avec surprise dégoût et rage.

« Toi ? »

Son regard devint noir, les pupilles totalement dilatée, l’elfe pour la première fois de sa vie rentrait dans une rage sans nom. Plusieurs choses s’étaient mises à voler autour d’eux et à présent, des images fusaient dans l’esprit du vampire. Il avait compris son erreur. Il n’avait pas tué toutes ses victimes, il n’avait pas eu le courage avec celle-ci, et il allait le payer il le savait. Son plaisir ne serait pas au rendez vous pour cette fois ci. Arwana déchaînait sa furie, elle en était consciente et le lieu magique comme il était décuplait sa force qu’elle avait pourtant perdue ces derniers temps. Elle se saisit de sa lance qu’elle avait laissé tomber lorsque Dorian s’était jeté sur elle.

Le vampire quand à lui était droit, entouré par tout un tas de branches et d’os que l’elfe faisait léviter autour de lui, un peu comme un tourbillon qui l’emprisonnait. D’abord, il avait voulu s’aider du contrôle qu’il avait sur les plantes, mais son esprit avait été infiltré par des images horribles, de l’acte infâme qu’il avait commis sur Arwana alors qu’elle ‘n’avait que huit ans, et toute faculté de réaction lui fut instantanément ôté. Au lieu de mouvement, il vit une petite flles aux yeux verts étincelant, triste qui marchait, puis il la voyait au sol ensanglantée, les jambes écartées à cause de son infamie.

La palefrenière avançait doucement, le vent provoqué par le mouvement des objets et autres secouant ses cheveux lâchés.

« Tu te souviens de moi, espèce de vermine ? Tu te souviens de ce que tu m’as fait ? »

Soudain, elle se retourna et vit quelqu’un caché dans l’ombre d’un des dolmens. Elle fixa son regard sur lui, un regard toujours aussi noir…

Nyah. C'était le cas de le dire. Faust, toujours caché, se fut trahir par l'esprit. Il n'avait d'autres choix que de se camoufler avec ses dons de maîtrise de la taille et du poids. Maintenant aussi petit qu'un cafard, il ne lui restait plus qu'à regarder la suite des actions. Visiblement, ils avaient détecté la présence de Faust, sans pour autant le remarquer. Il était plutôt satisfait de cela: il est maintenant assuré que sa technique de camouflage est au point. Il pouvait maintenant se faire une idée des deux présences magiques: l'une était une femme aux cheveux verts et à la peau blanche, l'autre, un bel homme grâcieux et de bonne musculature. La femme était dans une colère très visible. Elle était crispée. Faust sentait son énergie magique se diffuser dans tout l'endroit. L'énergie magique venant de quelqu'un qui s'excite est généralement la meilleur. L'homme se tenait droit, calme.

Faust se sentit soudain étrange. Comme si il était légers. Effectivement: il était victime de la télékinésie et de la colère de la blanche femme ! Divers éléments, comme de la terre et des feuilles, flottaient près du chasseur. Il était trop tôt pour se dévoiler maintenant. Il fallait attendre le dénouement de la battaille !

La puissance télékinésique de la guerrière était impressionnante. Faust finit par atterrir derrière un des nombreux dolmens. Il en profita pour reprendre sa taille normale. Son visage, pourtant enfantin, devint vite dur et effrayant: ça y est, le démon Faust allait apparaître. Son sourire laissait passer ses dents pointues. Il sortit du dolmen volontairement.

La guerrière se retourna comme une furie, jetant un regard obscure sur le démon. Le démon n'en avait cure. Son regard était bien plus sombre que le siens, et surtout beaucoup plus calme, donnant l'air satanique de Faust. Il devait se délecter de son énergie magique, déjà par principe, puis par vengeance. Il s'approcha à pas lents, bien qu'il sentait la pression de la télékinésie sur tout son corps. Il finit par s'arrêter en cours de route. Il tendit son bras, et désigna du doigt la femme.

"Toi."

Son ton devint subitement ferme et douteux.

"J'aimerai bien voir de quoi tu es capable sans tes pouvoirs."

Il se mit à sourire, puis rire bruyamment. Son bras s'allongea, et à toute vitesse, ne tarda pas à attraper les cheveux de la guerrière. Il la tira vers lui, lui lança un regard d'une lueure démoniaque dans ses yeux, puis finit par poser ses lèvres sur le front de la guerrière. Bientôt, la télékinésie commença à se dissiper...

"Tu dois sûrement comprendre, maintenant... j'ai dévoré le moindre tout petit flux de magie qu'il y avait en toi !"

Il lacha prise. Son objectif était atteint. C'était au tour de l'homme de subir sa pression. Il jeta un dernier regard à la guerrière.

"Rassures-toi, je t'ai laissé encore un peu d'énergie. De plus, vu tes capacités, ton énergie reviendra dans très peu de temps. Le temps de 5 minutes.
Et puis, c'est ton combat, je ne peux me permettre d'interférer plus."

Jamais Arwana n’avait été aussi en colère. Elle en perdait presque le contrôle de ses actes. Revoir ainsi son bourreau celui qui avait fait d’elle un être impur alors qu’elle n’avait que dix ans, il méritait le même sort, il méritait sa vengeance et elle ne le laisserait pas partir ainsi. Sa lance était prête elle voulait le transpercer, le couper, amis assez pour qu’il saigne et qu’il ai mal mais il ne fallait pas qu’il en meure pour autant. Il fallait qu’il souffre comme elle avait souffert.

Dorian lui, pourtant à part les flashes qu’il avait dans sn esprit ne se souvenait de rien. Il ne se souvenait pas d’avoir fait quoi que ce soit à cette jeune fille si ce n’est l’avoir mal traité là, e cette matinée. Si, peut être l’avait il vu auparavant, mais ses souvenirs étaient vagues, très vaguent. En tout cas, pour une fois, il était conscient qu’il était en mauvaise posture, il ne pouvait plus bouger et son esprit était tourmenter par ces visions, cette souffrance qu’Arwana lui transmettait à l’aide de son empathie et de sa télékinésie.

Soudain, alors qu’elle allait utiliser sa lance contre le vampire, Arwana sentit une présence derrière elle et elle fit volte face en moins de deux secondes. Ses yeux étaient toujours noirs de rage, le soleil le montrait bien. C’est alors qu’elle perçut, là dans l’ombre d’un dolmen, un autre homme avec un air à la fois ahuri mais qui s’assombrissait avec le temps. Il avait quelque chose de démoniaque. C’était bien sa veine ça ! Elle venait pour récupérer de ses combats et au lieu de cela elle en avait un autre d’engagé et elle rencontrait deux démons pour le prix d’un.

L'autre démon celui qui s'était caché derrière les dolmens semblait dément. Une lueur de folie ou peut être même plus animait ses yeux. Puis c'ets alors que son bras...non ce n'était pas possible...si son bras s'allongeait. Elle fut si surprise qu'elle ne broncha même pas lorsqu'il l'attira vers lui. Un baiser sur le front ? Mais c’était quoi ce truc ? Elle sentait ses forces si vider, sans pouvoir agir. Elle s’abaissait de plus en plus jusqu’à ce que ses genoux eurent le sol lourdement. Heureusement pour elle le démon ne lui avait pas tout ôté et les dolmens, avec l’énergie tellurique fortement présente en leur sein étaient là pour aider l’elfe qui éatit à présent elle aussi en mauvaise posture. Cette absorption avait eu pour effet d’annihiler els effets de la télékinésie et tout redescendit au sol, y comprit Dorian qui ne comprenait pas grand-chose à ce qu’il se passait excepter le fait qu’il avait affaire là à un démon absorbeur de pouvoirs. De suite il focalisa alors son esprit sur les plantes et fit pousser des roses noires qui s’enroulèrent tout autour du corps de l’autre intrus.

Arwana elle regardait le spectacle avec impuissance. Elle ‘naimait vraiment aps cela, son cœur se tordait de frustration et de colère tellement l’inactivité lui pesait. Mais elle sentait son flux magique reprendre de l’importance, et elle put se hisser au moins sur ses pieds. Elle prit son arc, et une flèche. Puis elle commença à viser le démon aux airs complètement ahuri. Elle banda l’arc visant sa tête.

« Qui es tu ? »

Sa voix tremblait et pour une fois elle espérait que le vampire soit assez puissant pour maintenir sa cage florale. Il y passerait ensuite, bien que lui Dorian ne savait toujours pas ce qu’i était censé avoir fait contre sa personne auparavant !

Ca y est, Faust passait à l'action. Il était temps de mettre la pression aux deux personnages ici présent. Son air idiot devenait de plus en plus sombre et dément. La guerrière aux cheveux verts le regardait avec un regard aussi noir que les ténèbres. N'intimidant nullement Faust, bien au contraire, il la défiait du regard, et la provoquait même à travers des paroles plus que douteuses. Elle n'en répondit rien. Cependant, son bras tendu s'agrandissait. Il l'attrapa par sa douce chevelure, l'entraîna vers lui, et lui donna un baiser sur le front. Faust avait l'avantage de surprendre son adversaire, laissant la jeune femme sans défenses. Au fur et à mesure, le pouvoir télékinésique diminuait, ainsi que son aptitude à se battre. Comme Faust le pensait, sans pouvoirs magiques, elle est plutôt faible. Elle s'était agenouillé sous la pression. C'est alors que Faust lança un regard à l'autre personne présente. Le regard qu'il lui lançait était toujours aussi démoniaque et fou. Faust poussa un rire nerveux à tendances sadiques. C'est alors que des roses noirs entourèrent Faust, et l'immobilisa complètement. Ce n'était pas la femme qui faisait ça. Elle était encore trop faible. Il jeta encore un regard à l'homme.

"Pas mal, si tu comptes t'attaquer à des vieilles ou des gamines toute ta vie, en tous cas !"

Soudainement, une flèche fut pointé droit sur son visage. Faust le sentait: la jeune femme avait récupéré. Cela ne lui fit que tirer un sourire et une bouille d'abruti fini. Il était étrange d'aborder un visage pareil dans une cituation qui part pourtant en sa défaveure. Elle lui demanda de s'identifier. Plus calme que jamais, gardant son expression au visage, il répondit:

"Je suis Faust, scientifique et poète. J'étais en train de faire mes recherches tranquillement, jusqu'à ce que vous deux, deux andouilles finies, viennent me déranger avec un conflit. Si l'un de vous deux n'aurait été pas là, tu serais tranquille à l'heure qu'il est."

Il ferma les yeux, et poussa un soupire bruyant.

"Baisse ton arc, et esquive cela du mieux que tu peux. Je ne veux blesser personne."

Son expression démoniaque revint. laissa dépasser une de ses dents, qui se mit à grandir brutalement. Elle trancha un chemin parmi les roses. Il inclina légèrement sa tête vers l'arrière, faisant en sorte de se libérer complètement mais aussi d'écarter la guerrière qui commençait à le déranger. Le coup, étant verticale, elle pourrait facilement l'esquiver. Quoiqu'il en soit, il était maintenant libéré.

Il marcha tranquillement vers la guerrière, et lui dit:

"Sérieusement... j'aurai aimé une autre tournure des choses."

Son visage devint étrangement très humain. Ses pulsations meurtrières s'étaient dissipées. Il la regarda, posa une de ses grandes mains sur la tête de la jeune femme.

"Désolé d'être intervenu, vraiment, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'en vouloir à ton énergie magique."

C'est alors que l'esprit nyateur arriva, prit le bras de Faust, et lança avec un regard haineux:

"Qu'est-ce que tu veux à mon mec toi... ?"

Faust regarda l'esprit.

"Je ne suis pas ton mec."

Une personne ne semblait toutefois pas vouloir prendre part à la fête...

Arwana était épuisée. On venait de lui ôter toutes ses forces, elle n’arrivait plus à activer ses pouvoir, à faire monter son flux magique. Pourtant elle restait parfaitement consciente et sa colère était toujours présente, attisée par l’arrivée de cet inconnu. Encore un démon !! Elle ne pouvait vraiment plus se les voir en peinture. C’était peut être devenu physique. En plus, il lui avait tiré les cheveux avec ce bras immense. Il avait était modifié génétiquement pas possible autrement ! Le monde n’était-il pas suffisamment plein de démons en tout genre sans se récolter els dérapages scientifiques ?

Elle n’en pouvait plus, mais soudain elle vit des plantes, des roses noires, els fleurs du mal, sortir du sol pour venir enrober le corps de Faust. Arwana, encore très faible, luttant contre la douleur et l’épuisement, comme elle l’avait fait lors de son combat avec Zane, se releva et avec une difficulté grandissante brandit son arc, la flèche touchant la tempe du démon et lui demanda de décliner son identité, la voix faible mais encore pleine de hargne. Elle ne se rendait même pas compte qu’elle prêtait main forte à Dorian, le vampire, celui qu’elle croyait fautif de la perte de son innocence alors qu’elle n’avait que dix ans.

Un scientifique ? Elle avait donc raison, une de ses expériences devait avoir mal tournée. Ce qu’il se passa par la suite, elle ne le comprit pas très bien, mais elle se retrouva enfermé dans un cocon de roses noires, les même qui avaient emprisonné le corps de l’autre démon quelques minutes auparavant. Elle avait vu le prisonnier faire grandir sa dent et se délier et puis se retourner vers elle pour la blesser, mais il n’en avait pas eu le temps, un mur de plantes s’était dressé devant lui. Ce qu’Arwana ne comprenait pas c’est que selon ce qu’elle avait pu apprendre de son peuple, cette particularité de contrôler les plantes était spécifique au peuple des elfes. Comment un vampire pouvait il donc accomplir telle tâche ?

« Je serais toi, je ne m’aventurerais pas à toucher ce mur épineux, chaque pointe est soigneusement empoisonnées »

Dorian avait parlé pour la première fois, et c’était pour mettre en garde le démon autant qu’Arwana. Il l’aidait comme elle avait voulu le faire et puis il se souvenait d’où il ‘lavait vu maintenant. Il ‘n’avait pas réussit à la toucher, enfin à la tuer. Il avait vu cette lueur dans ses yeux, la lueur qu’une petite fille de dix ans a lorsqu’elle a peur et il ‘lavait vu protégée par les dieux. Une étrange sensation s’était insinuée en lui ce jour là. Et sa cicatrice, en bas du ventre l’avait picotée, c’était ce pourquoi il avait fuit.

Soudain, un esprit vint se mêler de la scène alors que Faust était devenu plus docile. Il était menaçant mais Arwana dans sa faiblesse se mit à rire comme une démente, accompagnée bien vite par Dorian. C’était étrange la réaction de ces deux là surtout lorsque l’on savait que la palefrenière, avant l’arrivée de Faust était sur le point de tuer son ancien bourreau.

« Tu es frustré de ne pouvoir lui donner des baisers ? C’est pour cela que tu en donnes aux autres pour leur voler leur magie ? C’est lâche… », lâcha t-elle, le net juste derrière le mur de roses noires qui la protégeait.

Faust, après avoir prit possession de l'énergie magique, se fit emprisonner dans un cocon, duquel il se libéra avec sa "dent". A noter toutefois que c'est l'une des rares fois où Faust a utilisé quelque chose d'aussi grotesque pour se libérer de quelque chose. Il pouvait tout à fait faire grossir son corps à volonté, mais la question n'était pas là. Sa dent, devenue aussi grande qu'une lance, dieu merci, ne toucha pas la guerrière. Il avait, auparavant, décliné son identité. Après quelques secondes de réflexion, il fit:

"Tu m'excuseras, mais la règle de politesse veut que toi aussi, tu dois te présenter.".

Il la regarda, faible. Il n'avait vu que rarement une telle sensibilité après une perte de pouvoirs magiques. C'était étrange, comme si elle n'était pas stable, qu'elle avait vraiment besoin de ses pouvoirs. Il s'approcha d'elle, présenta des excuses ignorées, et alla pour mettre une tape amicale sur la tête de la guerrière.
C'est alors que le même cocon s'empara de la jeune fille. Sous l'effet de la surprise, il recula d'un pas, puis un mur de ces mêmes plantes se leva devant lui.

"L'homme qui est là-bas serait donc un elfe ?"

Il ne voyait pas d'autres hypothèses. Ce même homme précisa d'ailleurs que les roses noires ici présentes possédaient des épines, chacune d'elles empoisonnées.

Faust se calma. L'envie de dévorer le flux magique des "proies" s'était évanouie. Finalement, la raison pour laquelle il se mêla du conflit n'était en aucun cas valable.
Jusqu'à ce que le petit esprit féminin arriva. Elle était habillée d'un kimono blanc, et possédait des cheveux ainsi que des yeux extrêmement bleus. Croyant que la guerrière voulait s'approprier le ho combien sexy chasseur, elle lui lança une remarque de fille jalouse.

Alors, aussi étrange que cela puisse paraître, la guerrière se mit à rire furieusement, suivie par l'homme.

Faust s'assit, ne participant nullement à la bonne rigolade. La guerrière se plaça derrière le mur, et lança à Faust une remarque plutôt désagréable, qu'il ne prit pas à la rigolade, loin de là. L'esprit aussi était en colère.

"Tu me parles de lâcheté... pourtant, tu es derrière un mur. Il t'est facile de parler. Et puis, que je sache, "voler la magie", comme tu dis, n'a jamais eu d'effet aussi dévastateur que sur toi."

Il sortait du sujet initial, tout simplement car il ne croyait pas bon de devoir révéler des choses que quelqu'un comme elle ne pouvait comprendre...
Le passé de Faust serait incompréhensible pour une gamine de ce genre.
Il reprit:

"Si tu préfères, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi dépendant de ses pouvoirs magiques. Habituellement, l'effet de fatigue se fait ressentir, mais il n'y a quasiment pas de douleur. C'est comme si tu venais de courir tout un après-midi sans t'arrêter. Mais toi, c'est comme si on t'avait rouée de coups."

Il s'approcha du mur, et lança:

"Pour conclure, j'émets une question: crois-tu pouvoir battre l'homme qui est là-bas ?"

Son sourire dément commença à revenir.

"Tes pouvoirs devraient refaire surface. Maintenant. Va donc affronter cet homme que tu veux tant tuer. J'assisterai au combat en tant que spectateur."

Ses ongles, longs et aiguisés, grandirent assez pour faire comme si Faust avait des griffes acérées. Il taillait un trou dans le mur de roses, puis fit passer sa tête.

*Ces personnes sont l'exemple même que mon utopie ne peut être réalisé aussi facilement que Soru le voulait à l'époque...*

Il poussa un long soupir, sous l'effet de la nostalgie.

*Pas vrai ? Vieil ogre...*

Tant d'éléments du passé refirent surface. Il versa une larme, en s'efforçant de ne pas en faire couler une autre.

Faust ne le remarqua pas tout de suite, mais une des épines l'avait touché plutôt profondément lorsqu'il fut détenu.

*Heureusement que je suis un scientifique. J'ai toujours des antidotes, des drogues et même des poisons sur moi.*

Il fouilla dans la poche de sa veste. Son regard changea. Il fouilla plus vivement. Puis avec encore plus de force, comme si il cherchait à trouer cette même poche. Il se tapa furieusement le front avec la paume de sa main.

*J'ai oublié mes antidotes... Je suis obligé de fuir, je ne vois pas d'autres solutions.*

Il rétrécissait progressivement, jusqu'à être de la taille d'un cafard, puis prit à toute vitesse la direction des marécages. L'esprit nyateur, qui regardait son amant improvisé, laissa échapper:

"Pourquoi tu t'enfuis ?"

Avec assez de puissance pour que les deux combattants l'entendent.
Il se pétrifia, se retourna, et foudroya du regard l'esprit.

"Mais quelle abrutie !!!"

Il reprit sa taille normale, puis sentit ses membres s'engourdir. Il crachait du sang, démontrant qu'il n'était pas en état de rester davantage sous peine de mourir. Il tomba sur le dos: il ne pouvait plus bouger. Si personne ne l'aidait, il allait être condamné à mourir.

*Sans même avoir pu réaliser mon rêve...*

Les larmes qu'il avait retenu coulèrent maintenant sans précédent.

*Construire une cité où... humains... elfes... démons... cohabiteraient... en... paix... je voudrais tellem...*

Ses pensées furent interrompues: son corps s'était mis au repos tout seul.

Faust est tombé dans le coma. Les yeux fermées, un sourire mélancolique s'affichait sur son visage pâli par l'approche de la fatalité.

L'esprit, complètement paniqué et désemparé, se mit à hurler:

"A l'aide ! Pitié ! Il va mourir si on ne le soigne pas vite !"

Elle reposa sa tête contre le torse du mourant.

"Désolée, désolée !!! Pitié !!!"

Elle aussi se mit à verser toutes les larmes de son corps.

Code:: [Note: pour ses motivations et son passé, j'ai une grosse maj à faire sur son histoire. Quasiment tout va changer.]

C’était étrange comme elle se sentait faible, très faible, mais si l’on se souvenait de ce qu’il venait de lui arrivait en fin de compte ce n’était que logique. Un combat contre des centaines, peut être même des milliers de démons aux côtés de Zane et un mois plus tard le combat contre le démon et le petit garçon lors de la campagne et dans tout ça des blessures non cicatrisées, et une blessure du passé qui se rouvrait. Ce n’était qu’évidence, Arwana était à bout de force, que ce soit mental ou physique. Puis voila que ce petit morveux de démon, morceau de démon même venait jouer son matcho là ! Puis il osait lui parler de politesse ! Lui !! Il en avait de bien bonnes parfois ! Elle rit alors aux éclats.

« Politesse ? TU me parles de politesse ?? Parce que tu trouves peut être poli de s’immiscer dans une histoire qui ne te regarde pas, d’attaquer par derrière ? Mais puis que tu le demandes si gentiment mon nom est Arwana Gelina ! »

Elle était enragée, déjà contre Dorian qu’elle ne pouvait plus atteindre, mais aussi contre cet abruti de démon déjà par le fait qu’en soit il soit un démon, mais aussi car il était vraiment impoli et débile. Enfin Un mur de roses épineuses et noires poussa devant elle pour la protéger d’elle n’avait vu quoi ? Cette particularité de faire pousser des plantes, vraiment étrange, cela était une caractéristique que seuls les elfes possédaient. Et pourtant lui n’était pas du tout cela. D’ailleurs la fureur du vampire augmenta lorsque la pensée d’Arwana se matérialisa dans la bouche du démon. Il montra alors ses crocs, qui sous le rayon lunaire luisaient d’une douce blancheur. Il s’avança alors vers Faust, un regard noir construit par ses pupilles. Mais soudain, lorsqu’il croisa le regard d’Arwana, il s’arrêta. Il reconnut cette lueur, le destin était dans ces yeux. Il se tourna alors vers elle.

« Je ne suis pas ce lui que tu crois, je ne te ferais pas de mal »

« Ahaha, un vampire ne boirait surtout pas mon sang ? Elle est bien bonne celle là ! »

Il ne répondit rien et détourna uniquement les yeux. Arwana elle récupérait ses forces, grâce aux dolmens sûrement. Dorian lui reprit sa route vers Faust pour le chopper par le col de sa chemise et lui mettre ses crocs bien sous son nez, mais il fut coupé par une espèce d’esprit qui devait hanter les lieux et qui semblait particulièrement apprécier le démon élastique. Il partit d’ailleurs à rire avec cœur ! La jeune elfe fit de même. Ils étaient forts pour se moquer de Faust. Lui-même semblait…blasé…ou peut être pas en fait. C’est alors qu’Arwana ne put s’empêcher d’être sarcastique. Bien sûr il fallait s’attendre à la réaction du démon, alors Arwana regarda assez méchamment Dorian, mais le rideau de roses ne tomba pas, le vampire sentait le danger.

« Le problème c’est que tu juges sans savoir le passé des gens ! Tu ne me connais pas, ni mon état de santé ! Tu ne sais pas qui je suis ! Tu ne sais pas d’où je viens ni de quoi je suis capable. »

Elle s’échauffait de plus en plus, mais la soudaine question de Faust la prit au dépourvu. Dorian restait planté là maintenant le mur de roses pour protéger la jeune femme. Pourquoi il faisait cela, il n’en avait aucune idée. Parfois son comportement le dépassait totalement.

« Elle le peu, elle peut me tuer… »

Ce n’était pas évident de l’avouer mais c’était ainsi, il le savait tout en lui savait la vérité. Ce qu’il y avait c’est que lorsque Dorian avait dit cela, Faust était en train de passer la tête au milieu des roses, un trou creusé par ses soins. Arwana qui ne calculait plus vraiment la situation et Dorian virent alors Faust en panique et prêt à fuir. Mais il n’y parvint pas, encore cet esprit féminin qui lui tenait la grappe. Il l’incendia et après des salves et du sang en quantité sortant de sa bouche, le démon s’affaissa sur le sol inerte le petit esprit se lamentant. Arwana qui avait hérité de son peuple l’instinct de la guérison, vint vite près de lui et prit son pouls et puis ouvrit ses paupières, lorsqu’elle vit la coupure provoquée par l’épine. Puis s’adressant à Dorian.

« Vous êtes ignobles vous avez vraiment empoisonné ces roses, et vous disiez ne vouloir me faire du mal ! «

Sa voix était hargneuse, et elle s’activait en même temps autour du corps du jeune démon.
« Pourquoi l’aidez vous, il a essayé de vous tuer, Vous êtes bien mortel ! »

Mais Arwana ne l’écouta pas, elle se redressa, ferma les yeux quelques secondes et s’avança vers Dorian.

« Restez près de lui,, hydratez le souvent et ne lui faites rien, je reviens ! »

Son ton menaçant ne laissait pas place à la rigolade. Elle se mit alors à courir courir encore et encore, et retourna au rivage, là où Lily devait l’attendre. La chance lui sourit alors et Arwana trouve la guérisseuse du premier coup. Vite fait, elle lui expliqua la situation, et elle l’amena près du corps ; Mais Lily ne voulait pas le soigner, non c’était un démon, elle n’aimait pas les démons, ils étaient destructeurs,et ils méritaient de mourir. Dorian quant à lui, durant l’absence de la palefrenière s’était amusé à proférer des insultes envers Faust et il lui avait mêlé les membres.

Arwana, parla alors à la jeune meneuse et guérisseuse elle la rassura, et elle se mit à l’action. Posant ses mains sur le torse du démon, duquel elle avait ôté la chemise blanche. Elle activa son don, mais il y eut une interférence, et elle ne put complètement le soigner. Elle s’épuisait trop vite ce n’était pas normal. Et à son tour, après un long jet de lumière blanche elle s’écroula à son tour. Les ténèbres l’envahissant et Dorian s’en retournant docilement et tranquillement à sa chasse oubliant tout le monde.

Après s'être libéré d'une violente prise, Faust critiqua son opposante sur le fait qu'elle aussi devrait se présenter. Après une anecdote des plus inintéressantes auxquelles Faust se fera un plaisir de répondre, il apprit le nom de cette personne.

"Moui, c'est vrai que je n'aurai pas dû me mêler de ça, mais j'ai été repéré à cause de cet esprit. Que pouvais-je donc faire d'autre que vous faire face ?"

Il disait cela mollement, sur un ton presque ironique. Un mur de roses vient le séparer d'Arwana, puis, à travers ce mur peu épais, écoutait ce que disaient les deux combattants. Ils semblaient coopérer, étrangement.

*Tant mieux.*

Mais il sentait la deuxième présence approcher. Peu importe ce qu'il voulait, si il se montrait trop violent, Faust s'en occuperait. Soru, ce vieil ogre qui s'occupait pour un temps de Faust, lui a enseigné les bases d'un combat qui mise tout sur la violence primaire. Pas de techniques fouillées, seulement des coups de poings donnés fermement. Il avait aussi quelques tours dans son sac, comme la parfaite connaissance du corps humain. Si le besoin était, il aurait suffit de trancher quelques nerfs pour calmer ces personnages. L'esprit nyateur arriva, et permit aux deux opposants de se moquer monumentalement de Faust.
Vexé, il répondit que le vol de magie n'avait jamais pris d'effets aussi dévastateurs. Elle répondit qu'il jugeait comme bon lui semblait, sans connaître les gens. A bout de nerf, essayant de se contrôler tant bien que mal, il répondit avec une certaine brutalité qu'il s'efforçait de dissiper:

"Et toi donc ? Sais-tu juste quel est mon passé ? Mon état de santé ? Mes origines ? Mes capacités ? Mes motivations ? Entre autre, bien évidemment."

Il soupira rageusement pour se calmer, ce qui se fut. Comme pour se venger et mieux se calmer, il lui demanda si elle croyait vraiment pouvoir le tuer. C'est alors que l'autre combattant arriva, et répondit à la place d'Arwana.

"Je pense qu'elle sait parler toute seule, mais tu as sûrement raison. C'est évident, qu'elle peut te tuer. Ou alors, que tu la tues toi. Et après cela, qu'est-ce qui se passera ?"

Il sous-entendait que se battre passait encore, mais tuer ne servait absolument à rien. Quoiqu'il en soit, Faust ne voulait en rien manquer le spectacle. Si le combat devait mal finir, il n'en sera pas ainsi: il ne laisserait personne mourir, même pas lui-même. Il creusa un trou duquel il passa sa tête, jusqu'à se rendre compte qu'il fut coupé par les roses empoisonnées. Non seulement il avait oublié ses antidotes, mais en plus, son occasion de fuir fut un échec. Il ne put que s'écrouler, prononçant à son âme les dernières paroles qui venaient de son coeur, puis tomba dans le coma.

L'esprit Nyateur se mit à hurler de l'aide, pleurant des cascades de larmes. Arwana arriva alors, puis l'esprit la regarda avec des yeux toujours remplis de douleur. Elle non plus, ne voulait pas voir de morts. Arwana examina le scientifique, puis analysa qu'il était bel et bien infecté du poison mortel des roses. L'esprit écoutait Arwana dire que l'homme était un vil être. Lui, croyait que Faust voulait tuer Arwana. L'esprit ne pu s'empêche de lui répondre.

"Non, il ne voulait pas la tuer, je le sais ! Je reconnais les personnes qui me ressemble ! Je suis certaine qu'il ne voulait du mal à aucun d'entre vous. Il était juste dans l'obligation d'agir ainsi... Je... je le sais !..."

Les larmes coulèrent une nouvelle fois. Même si elle avait peur de se tromper, elle confia ses sentiments sur le scientifique démoniaque avec sincérité et franchise. Même si elle ne le savait pas, elle ne se trompait pas. Faust ne veut du mal à personne, à quelques rares exceptions près. Faust ne voulait nullement tuer Arwana. Loin de là cette idée, même.

Arwana laissa seuls l'esprit et l'autre guerrier. La guerrière demanda à ce qu'on hydrate le scientifique. L'esprit ne pouvait s'exécuter, sachant qu'elle ne pouvait rien toucher. Très vite, celui qui était en réalité un vampire en vint vite à saucissonner Faust. Il le blâma, devant le regard enragé de l'esprit, qui ne pouvait se contrôler. Même si elle ne pouvait pas l'empêcher d'agir, elle pouvait tout de même hurler aux oreilles du vampire de s'arrêter sous peine de mort. Sa rage de ne pouvoir aider la personne qui la ressemblait lui faisait mal au coeur, au point d'essayer de donner des coups sur le vampire, qui, évidemment, ne sentait rien.

Arwana arriva alors avec une autre personne. Cette autre personne était toute aussi angélique physiquement qu'Arwana. L'esprit était admiratif devant de telles beautées. L'autre ange semblait être une guérisseuse. Elle ouvrit la chemise de Faust -ce que l'esprit s'était réservé...-, puis fit en sorte de le soigner. C'est alors qu'il y eut un flash blanc. Là, la guérisseuse s'écroula elle aussi. L'esprit était en panique, jusqu'à ne pas remarquer que le vampire s'en allait. Faust reprit conscience. Son visage montrait encore qu'il avait été mourant il y avait peut de temps, mais il eu la force d'ouvrir le yeux pour voir une jeune femme à côté de lui et Arwana qui était un peu plus loin. Il se redressa doucement, remarquant que le poison faisait toujours effet sur lui. Même si il n'était plus en danger, il sentait ses membres lui faire mal. Ses jambes tremblaient. Il essaya de se relever avec un mal fou, pour finalement se rendre compte qu'actuellement, ça lui était impossible. Voyant la guérisseuse inconsciente, il essaya de lui faire reprendre connaissance, après avoir vérifié son poul. Visiblement, elle allait bien. Il n'insista pas, croyant préférable de ne pas la réveiller. Il réessaya dans une ultime tentative de se relever. Cette fois, il réussit à se tenir sur ses deux jambes, essayant de maintenir un équilibre. Il pouvait marcher, mais chaque pas lui faisait provoquer une vive douleur. Serrant les dents, étouffant ses cris de douleurs, il marcha vers Arwana, puis finit par laisser tomber sa tête sur son épaule, prenant appuie. Il lança son bras qui s'étendit vers un cahier qui trainait par terre. Il le feuilleta, puis reconnut son cahier de notes qui était dans un état lamentable à cause des précédentes actions. Il arriva finalement à ses notes du jour: les plantes du marais. Il manqua de tomber inconscient lui aussi pour une seconde fois, mais son obstination à lire ses notes lui permettait de rester dans la lumière. Son visage, plus pâle que jamais, acquiesça un sourire. Il y avait bel et bien des plantes avec lesquelles on pouvait faire des antidotes dans les marais. Il lacha la prise qu'il avait sur Arwana, et se laissa tomber à côté de la guérisseuse. Il lui tendit le cahier.

"Cette plante est un ingrédient pour faire un bon antidote. Ici, vous ne trouverez pas tout, nous n'aurons d'autres choix que d'aller chez moi pour finir ma cure. Cependant, la douleur que j'ai se dissipera, je pourrai donc transporter sans problème cette demoiselle qui reposait avec moi."

Il n'osait pas vraiment regardait cette fille en face. Il se retourna, fixant la guérisseuse.

"Merci de m'avoir aidé, j'avoue vous avoir sous-estimé. Si vous pouvez rester, vous pourrez dîner chez moi."

Arwana était lasse, lasse de toujours se battre, lasse de fuir son ombre, lasse de fuir le monde, lasse de ce désordre qui régnait de partout. Et pourtant, plus que jamais, elle voulait se battre pour ceux qu’elle aime. Mais là, la douleur de ses blessures non guéries, la surprise de retrouver cet homme , lui, et ce démon qui venez mettre son gros nez dans leurs affaires, Arwana en avait plus qu’assez. Et elle en devenait sarcastique, et même à s’allier, si on pouvait le dire ainsi à Dorian. Du moins c’était lui la protégeait, amis pour quelle raison ? Mystère.

Un esprit vint alors se mettre au milieu de cette affaire des plus sérieuses, et provoqua l’hilarité des deux opposants contre leur ennemi commun. Celui-ci ne semblait pas de se préoccupait de Dorian qui le menaçait, il semblait plus omnibulé par Arwana, qui récupérait enfin de ses forces. D’ailleurs c’est avec énergie et hargne qu’elle lui répondit. Cette réponse violente eut droit elle aussi ç une bonne riposte de la part de Faust ; Elle avait vraiment envie de lui tordre le coup, heureusement qu’il y avait ce mur de roses noires pour l’en empêcher !

« En l’occurrence c’est toi qui juge et pose des questions, en premier, et non moi, et c’est toi qui est venu t’introduire au milieu de ce combat ! Non seulement tu es un démon, et je hais les démons, mais en plus tu ne sais même pas ce que tu racontes ! Tu as peut être un don particulier, amis je ne veux pas le savoir, tu ne mérites pas l’attention qu’on te donne, et même Dorian s’inquiète un peu trop j’en suis sûre !...A présent discussion out, terminée ! »

Puis Arwana décida qu’elle en parlerait plus. Il en était trop, elle ne avait assez. Pourtant Faust lança une autre provocation. Savoir si le duel entre Dorian et Arwana pourrait se finir parla mort de l’un des deux l’intéressait visiblement. Mais la jeune elfe en doutait franchement. Et Dorian la surprit avec cette réponse. Quant à la réplique de Faut, elle se contenta d’un regard des plus énervés et sombres. Celui-ci tenta une percée du mur de roses, alors que le vampire s’éloignait, se remettant ainsi dans l’ombre, amis voilà Faust, ne faisant pas attention à ce qu’il faisait se retrouva affecté par le poison que renfermaient ces dangereuses épines. U poisons mortel à long terme. En temps normal, Arwana l’aurait laissé là, ce n’était qu’un démon après tout, mais elle ne cautionnait pas du tout les agissements de Dorian, et l’esprit lui faisait de la peine. Elle décida alors de faire le minimum respectable pour essayer de sauver le démon.

« Contrairement à lui je ne suis pas allongée sur le sol, mourante à cause de vos roses, sensées me protéger. Voilà pourquoi je l’aide ! Et vous aussi vous allez l’aider ! »

La jeune elfe lança un regard rassurant à l’esprit, et ordonna à Dorian d’hydrater le démon ; Celui-ci, en profita alors qu’elle partait chercher Lily, pour jouer un peu à lier et emmêler els membres du démon. Un peu sadique tout de même le vampire ! Mais plus l’esprit nyateur hurlait, plus il s’acharnait sur le corps de Faust, il trouvait ca délectant, lui rappelant grandement la torture ! Puis l’elfe revint bien trop vite à son goût, avec une demoiselle envers laquelle il n’avait aucun compte et qui lui plaisait bien. Mais la situation était d’un ennui pour lui ! Il préféra s’en aller.

Arwana qui avec maintes paroles avait convaincu Lily d’aider le démon se tenait à côté de la jeune nymphe. Elle était très reluctante à poser ses mains et user de son don sur un démon. Peut être ne pourrait elle le soigner complètement. D’ailleurs elle ne put réellement le guérir, ses forces diminuants à vu d’œil et un flash blanc coupant toute idée même de guérison supplémentaire. Elle sombrée dans un néant étrange, uniquement du vide, elle était consciente de ce qu’il se passait autour d’elle dans le monde réel mais son esprit était bloqué dans un étrange monde de néant. Et ses membres paralysés. Pendant ce temps, Arwana soutenait Faust après un mouvement de recul qui aurait pu le faire s’écrouler. Elle se demandait ce qu’il fichait derrière son dos avec son ras qui s’allongeait, mais vit bien vite qu’il trifouillait un étrange cahier.
Cahier qu’il lui tendit en lui donnant une explication. Mais voilà, trop c’était trop. Il allait récupérer, alors qu’il le fasse tout seul ! Sa meilleure amie était épuisée pour l’aider lui un démon, c’en était trop ! Il ne la regardait même pas dans les yeux, il ne méritait plus l’aide de son amie et la sienne. Et Dorian lui était parti comme un lâche !! Elle était énervée, lasse et son chez soi commençait à lui manquer avec l’aurore qui arrivait à grands pas.

« Hum je mangerais bien un bœuf !! Mais non merci, je vais rentrer avec Lily, elle doit se reposer, et vous vous débrouillerez bien sans nous à présent ! »

Puis elle passa à côté de lui, souleva Lily qui pouvait de nouveau un peu bouger et la soutenant elle tourna le dos à Faust et entama le chemin de retour.

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